Par exemple, des particularités concernant les structures cérébrales impliquées dans la peur, la régulation émotionnelle ou la prise de perspective sont observées chez les personnes ayant une orientation conservatrice extrémiste par rapport à des personnes progressistes. Bien que ni le lien causal de ces particularités, ni l'origine innée ou acquise de ces différences cérébrales ne soient encore déterminés, elles apportent des éléments troublants qui font réfléchir de manière inédite à la place du cerveau dans le traitement des contenus idéologiques politiques. Lors de cette conférence participative, Martial Mermillod, chercheur au Laboratoire de psychologie et de neuro-cognition présentera de manière pédagogique plusieurs expériences récentes de psychologie et neurosciences politiques. En s’appuyant sur des recherches réalisées à Grenoble et en collaboration avec d’autres universités internationales, nous verrons qu’il est envisageable de détecter certaines formes d’extrémisme politique ou religieux au moyen d’indicateurs automatiques, implicites et non-conscients.
Bientôt ...