Bibliothèques universitaires

Agrégé d'arabe, le franco-libanais Bassam a exercé "le plus beau métier du monde" pendant plus de 35 ans, dont 22 ans rien qu'à l'université de Grenoble.
La peinture, Bassam la découvre à l'âge de 51 ans, pendant l'été 2006 où une guerre éclate entre Israël et le Hezbollah libanais.
Déjà meurtri par ces folies guerrières à répétition, l'homme devient résolument pacifiste : le seul ennemi, c'est la guerre, le seul combat qui vaille, c'est celui pour la paix.
Et cette passion qu'il vient de découvrir devient, pour Bassam, une sorte de méditation, presque une prière.
Cependant, l'autodidacte qu'il est tient jalousement à le rester, afin de préserver ce côté naïf dans son travail.
Ceci ne l'a pas empêché de trouver un style particulier, où l'on distingue une proximité avec l'art aborigène.
Fraîchement retraité, Bassam a voulu dédier cette exposition aux étudiants, avec qui il a partagé l'année dernière l'épreuve de Zoom et du distantiel.
Puisse ce "Printemps araborigène" apporter un peu de joie dans ce monde de brutes !